Je suis à l'aéroport de Séoul, dans un "internet lounge", et pour tuer mes trois heures d'attente, je me suis dit que j'allai lancer le blog. De Seoul je n'aurai vu que l'aéroport, son fumoir , sa ramasseuse de mégots et son duty free. A peine parti de Paris, Zola me le fait déjà regretter :
"Paris, autour d'eux, étendait son immensité grise, aux lointains bleuâtres, ses vallées profondes, où roulait une houle de toitures; toute la rive droite était dans l'ombre, sous un grand haillon de nuage cuivré; et du bord de ce nuage, frangé d'or, un large rayon coulait, qui allumait les milliers de vitre de la rive gauche d'un pétillement d'étincelles, détachant en lumière ce coin de la ville sur un ciel très pur, lavé par l'orage"