Comme deja dit dans le precedent post, nous avions decide d aller dans les catlins (sud est de la nouvelle Zelande, falaises, lions de mer et pingouins) en autostop. Apres avoir marche 2h30 avec nos sacs et avoir fait une pause bouffe pour GA au New World, on est arrive a notre spot. Apres 10mn d intenses reflexions, nous nous sommes rendus compte qu il valait mieux etre avant le feu rouge et le virage qu apres le feu rouge et derriere le virage. Nous avons donc commence a lever le pouce. Si on prend pas ca a la legere, il est possible de se decourager tres tres vite. Apres 40 voitures, 30 sourires comprehensifs (on est pas en France), 5 indifferences forcees, 2 tirages de gueule et un verrouillage des portes (merci a lui, je me sentai enfin chez moi) , 2 school bus (et donc a peu pres 30 grimaces a ajouter aux 30 sourires), oh miracle une voiture s arrete et nous prend. A son bord un mec plutot mastoc et le chien de The Mask. Pendant que GA ronque a l arriere (c est fatigant de manger), j apprends que le mec est un electrician inspector, c est a dire qu il s occupe de verifier que les installations electriques sont conformes. Je lui reponds qu il aurait pas mal de travail a Centrale a mon avis. Il m apprend que la connection cablee de Queenstown est permise par une fibre optique installee sous la route jusqu a Invercargill, ce qui explique la lenteur des connections a Queenstown. Il me montre aussi les eoliennes au loin sur les collines, immenses (70 m), chacune en haut d une colline, orientees dans des directions differentes. J apprends aussi que le prix des fermes a beaucoup augmente du fait que les farmers sont passes des moutons aux vaches, bestioles beaucoup plus chers mais qui rapportent plus (dans un rapport de 5). Je vous passerai les details sur la vie de sa famille...

En route vers Frankton
ils sont la aussi (petite dedicace a mon bro)
Toujours est il qu il nous depose a Invercargill dans le bagpacker d un de ses potes. Ambiance totalement differente . Il pleut, il fait nuit noire, il y a personne dans les rues, une rue principale remplie de magasins vides, les feus font un bip bip d hopital ou de sous marin, bref c est glauque. Dans notre bagpacker il y a quatre personnes. Deux bavarois, un francais en plein dans une annee sabbatique-tour du monde qui arrive d Australie, un palestinien dont les parents ont quitte le Koweit en 1991 et sont venus habiter dans l ile du Nord (ne me demandez pas d explication). La bavaroise a un enorme rhume, le palestinien a le poignet pete parce qu il s est battu dans l ile du Nord, le receptionniste nous dit qu il est alle en France en Bretagne , je lui reponds : "cool, pour faire de la voile ?" il me repond : "non, pour me faire operer d une sciatique" , bref c est tres tres glauque. Heureusement on se pete le bide dans un resto, le premier vrai repas depuis une trotte, et on dort bien. Rien a dire de special sur Invercargill, sinon que c est tres anglais, que ce soient les batiments, le portrait de Churchill sur le mur dans notre hotel ou le grand parc au milieu de la ville avec un neuf trous.

Pas de blabla dans les bois